Mercredi 17 octobre 2018 de 9h à 16h30 à L’ADEA, 12 rue du Peloux 01000 Bourg en Bresse
Définition de l’OMS : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »
La problématique de santé psychique semble prendre une part de plus en plus importante dans l’exercice de l’accompagnement social. Nous parlons régulièrement d’évolution du public, d’ajustement et d’adaptation des pratiques d’accompagnement, et du lien indispensable avec les structures de soin officielles pour aider et/ou soutenir au mieux les personnes concernées.
Dans le même temps, on constate que la psychiatrie et la prise en compte des malades ont considérablement évoluées au cours des dernières décennies, que l’hospitalisation n’est plus la règle mais l’exception et qu’en dehors des périodes de crise, les malades peuvent et doivent trouver leur place dans la cité.
Dans ce contexte et sans être un soignant officiel et reconnu comme tel, l’éducateur n’a-t-il pas, dans sa pratique, une « action soignante » ? Qu’est-ce qu’être « soignant » au fond, que l’on soit étiqueté comme tel ou non ? Peut-on dire que la maladie mentale est l’affaire de la psychiatrie mais que la santé mentale est l’affaire de tous ?
Cette journée sera l’occasion de réfléchir ensemble à ces questions et, peut-être, d’amorcer des réponses.
Nous demanderons à nos intervenants, Monsieur Jean Furtos, psychiatre, et Monsieur Pierre Vidal-Naquet, sociologue, de nous apporter leur éclairage sur les différents aspects de notre thématique.
Nous proposerons aussi qu’une place soit faite à des échanges autours d’expériences et savoirs pratiques des travailleurs sociaux, en invitant les participants à des ateliers.