Rhône-Alpes, jeudi 6 octobre 2016
De 9h à 17h à l'Amicale Laïque de Côte Chaude 11 rue André Chénier, 42000 Saint-Etienne
Pour vous inscrire, téléchargez et renvoyez le bulletin d'inscription accompagné du réglement au SAVS AFIPAEIM - Inscription MAIS - 15 rue des Bergeronnettes 38 100 Grenoble.
Qu’est-ce qui nous lie à l’autre, qu’est-ce qui nous en délie ?
Tel pourrait être le point de départ de notre questionnement. Les liens n’étant pas des chaînes mais bien au contraire ce qui fait humanité, ce qui « fait liberté » comme dirait Nietzsche.
Le travail social est en mutation et il en a toujours été ainsi. Aujourd’hui encore les travailleurs sociaux débattent autour de textes législatifs et ce n’est pas nouveau ; l’ordonnance de 45 en a été pendant longtemps le point d’ancrage. Nous avons travaillé pendant plus de trente ans sous les lois dites de 75 en questionnant ces textes.
Alors, en quoi les lois actuelles, les nouveaux décrets seraient nécessairement des entraves, des chaînes au travail éducatif. Pourquoi, au lieu de faire du lien, ces textes feraient déliaison. En quoi ces décrets, ou pour être plus juste, la lecture que certains pourraient en faire, entraîneraient une maltraitance des travailleurs sociaux et apporteraient des confusions entre lois et règles, entre habitudes et nécessités de service ?
Mais qu’en est-il dans cette réalité-là ? Que sont les murs, que sont les institutions ? Sommes-nous dans une époque de désinstitutionalisation possible, souhaitable ?
L’énoncé d’un travail clinique est-il porteur d’un sens nouveau dans la posture éducative ou au contraire un repli de l’âme éducative de certains, pour refuser de disparaître. Ne serait-ce pas la porte ouverte pour lutter contre une nouvelle forme d’un « Grand Renfermement ». Alors la question n’est pas tellement, « sommes-nous libres dans le travail social », mais plutôt « comment maintenir vivants, les espaces de liberté dans le travail social ».