Le résumé de cette journée en BD :
Au sein du secteur sanitaire et médico-social, les professionnels expriment régulièrement leurs préoccupations et leurs questionnements face à l’accompagnement à la parentalité des personnes avec un handicap intellectuel (psychique, cognitif et mental).
Face à la grossesse, bien souvent, les professionnels peuvent se trouver démunis dans leurs accompagnements quotidiens et doivent alors construire dans l’urgence un réseau permettant de soutenir les personnes.
Si actuellement le suivi de la grossesse est largement étayé, avec ce que cela implique en termes médical et médico-social, force est de constater que les autres aspects de la parentalité (allant du désir d’enfant à son arrivée et son développement) « déroutent » le secteur sanitaire et social. Le morcellement des actions menées par les différents professionnels isolément ne permet pas une cohérence et un soutien efficaces dans le processus de changement physique, psychologique, et dans la vie de couple.
Cette coordination compliquée peut accentuer le sentiment de devoir agir en urgence et parfois conduire à un placement de l’enfant. Un travail partenarial mené en amont pourrait permettre des alternatives à un placement ou d’accompagner la décision de placement et de ses différentes formes. Il parait également nécessaire d’accompagner le père dans la compréhension de ce qui se joue dans la relation mère/enfant et de l’aider à exprimer ses ressentis. Il s’agit également de soutenir le couple dans ce nouveau rôle parental. Ce maillage autour de la question de la parentalité et la coordination des différents acteurs sont un enjeu fondamental dans l’accompagnement des personnes avec un handicap intellectuel.